L’écriture de soi, une écriture de l'autre ? Ou comment penser la réconciliation à l’œuvre chez Abdellah Taïa
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.1073Mots-clés :
Réconciliation, terrorisme, autofiction, écriture de soi, Queer Studies, reconciliation, rerrorism, writing the selfRésumé
À travers une lecture qui se veut détachée de la seule figure de l’auteur comme principe d’analyse et d’interprétation de l’écriture romanesque d’Abdellah Taïa, nous voudrions défendre que, pour chacune de ses publications, il construit autant qu’il instruit les conditions d’une écriture de soi qui puisse aussi être une écriture de l’autre. Cette articulation du soi à l’autre est une manière de répondre à la vague d’attentats qui a frappé la France et à ses conséquences sur la (ré)conciliation des individus. Cet article est une invitation à percevoir l’œuvre de l’auteur au-delà de sa part autofictionnelle ou autoréférentielle, sans pour autant la nier.
This article develops a point of view purposefully distanced from the author figure as a usual way of understanding the work of Abdellah Taïa. We argue that Taïa’s fictional work is establishing as well as initiating the essential conditions of a “writing the self” simultaneously demanding to be understood as a way of “writing for others”. This interaction between the “Self” and the “Other” is a way of dealing with the wave of attacks France has had to endure and the subsequent need for reconciliation. This article is an invitation to perceive the author’s work beyond its autofictional roots without ever denying those.
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