L’identité rhizomatique de Dora d’Istria

Auteurs

  • Sjef Houppermans

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.764

Mots-clés :

transculturalité, colinguisme, transmédialité, Beckford, Glissant

Résumé

Connue à son époque comme l’une des plus grandes auteures de l’Europe du Sud-Est, Dora d’Istria (nom de plume d’Elena Ghica) est de nos jours presque oubliée. Paradoxalement, son héritage culturel est revendiqué par plusieurs pays (Roumanie, Albanie, Grèce, Italie), mais aucun n’a pris de mesures concrètes pour préserver sa mémoire. Née à Bucarest, dans la famille aristocratique de Mihail Ghica (frère du prince régnant de la principauté de Walachie), elle a bénéficié d’une éducation érudite. Elle parlait neuf langues étrangères et tous ses livres sont écrits en français. Cet article se propose de transcender les disputes concernant ses origines mixtes en appliquant le concept d’identité rhizomatique, mis en place par Edouard Glissant, concept qui pourrait expliquer non seulement sa vie mais aussi sa poétique.

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Biographie de l'auteur

  • Sjef Houppermans
    Sjef Houppermans est professeur associé en littérature moderne à l’Université de Leiden; Il est rédacteur en chef de RELIEF

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Publiée

09-10-2012

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique

Comment citer

Houppermans, S. (2012) « L’identité rhizomatique de Dora d’Istria », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 6(1), p. 113–125. doi:10.18352/relief.764.