« Effet-personnage » et dispositifs faussement autobiographiques dans la littérature québécoise contemporaine pour les jeunes
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief24971Mots-clés :
effet-personnage, dispositifs autobiographiques, identification, littérature jeunesse, littérature québécoiseRésumé
Dans la littérature jeunesse contemporaine, un personnage-enfant endosse fréquemment le rôle de narrateur. Cette perspective narrative, empruntant un grand nombre de dispositifs auxquels ont typiquement recours les textes autobiographiques ou autofictifs (« je » narrateur, journaux intimes, correspondance), suscite un consensus autour de la valeur de la proximité : plus un protagoniste ressemble à son lecteur, plus l’identification est forte et plus le plaisir de lecture s’accroit. Cet article met à l'épreuve cette hypothèse en appliquant le concept de « l’effet-personnage » de Vincent Jouve (2014) à trois œuvres jeunesse québécoises : La corde à linge d’Orbie (2019), Henri et Cie, t. 1 Opération Béatrice de Patrick Isabelle (2016) et Cœur de slush de Sarah-Maude Beauchesne (2016).
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© Karine Beaudoin 2025

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