Un espace libre où dire. 'La fille qu’on appelle' de Tanguy Viel
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief11446Mots-clés :
Tanguy Viel, narrateur, imagination, éthique de la réponse, emprise sexuelle, vulnérabilité socialeRésumé
Dans son huitième roman, La Fille qu’on appelle, Tanguy Viel rompt avec le dispositif narratif qu’il a adopté dans ses romans antérieurs : le récit personnel. Nous étudions la forme de cet ouvrage sous l’angle de la nouvelle liberté narrative qu’elle offre à l’auteur et qu’il exploite de manière paradoxale et originale : il invente une instance de narration non pas omnisciente mais omni-imaginante, ce qui lui permet de donner à son dispositif la forme éthique d’une réponse à une parole qui n’a pas été entendue et la forme thymique d’une déploration de la condition tragique des vulnérables soumis à l’emprise des puissants, comme l’est Laura, le personnage principal, abusée sexuellement par le maire de la ville.
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© Sylvie Cadinot-Romerio 2021

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