MÉDÉE À LA CROISÉE DES CULTURES

Author(s)

  • Dora Leontaridou

DOI:

https://doi.org/10.18352/relief.687

Keywords:

Théâtre français XXIe siècle, mythe, réécriture, Médée, transculturalité

Abstract

Max Rouquette’s tragedy Médée and its original representations by the stage director Martinelli offer a vast field for the study of transcultural exchanges. After having been written in Occitan, the text has been translated into French by the author himself, who exploits, among other things, the potential of this ancient language. Furthermore, his Médée belongs to the social group of gypsies. The staging of Martinelli deletes this element, and moves the tragedy to an African space. The actors and musicians are from Burkina Faso, the chorals are sung by griottes, a social group of great significance, keeper of African traditions. The chorals are translated and sung in dioula, an African language, and they are accompanied by African music and instruments. The text and its representations create, through its scenic means, dialogues between the old and the new, the West and Africa, transposing aesthetic values, arts, situations and human conditions.

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Author Biography

  • Dora Leontaridou
    Dora Leontaridou est docteur en littérature française de l’Université Paris III où elle a soutenu la thèse Le mythe troyen dans la littérature française, en 2008. Elle enseigne aujourd’hui au master de l’Université Ouverte Hellénique. Ses domaines de recherche portent sur les mythes dans la littérature et le théâtre moderne, les études de genre, littérature et philosophe, littérature et politique. Dernières publications : «Deuil et dénonciation du pouvoir : Iphigénie et Médée dans le théâtre français fin de siècle», Post-Scriptum, N° 14, été 2011, « Silences, métamorphoses de la parole et transcendance dans le discours féminin », Loxias, n° 32, 2011. Dernières interventions aux colloques : «“Le mari coupable” et sa famille en 1794», Relations familiales entre générations sur les scènes européennes 1750-1850, Colloque International, Université de Clermont-Ferrand, centre de recherches CELIS, 16-17 juin 2011, « L’image du tyran et du vaincu dans le théâtre d’Antoine de Montchrestien », Théâtre et politique, Colloque International, Université de Bretagne-Sud, Lorient, 24-25 Mars 2011, «Décomposition et recomposition de l’identité féminine dans l’œuvre de Jacqueline Harpman», Autour de Jacqueline Harpman, Colloque International, Université d’Edimbourg, Centre de recherches Francophones Belges, 10 décembre 2010. Elle a publié également des articles sur l’écriture dramatique grecque et francophone dans des revues française et grecques et des propositions pédagogiques innovantes dans Le français dans le Monde. Contributions aux ouvrages collectifs, (à paraître) : « Beauté et mort : Convergences et interactions dans les représentations poétiques et picturales de la fin du XIXe siècle » (dans le volume collectif Sonnet et arts visuels, Université Blaise Pascal) ; « Néoptolème en tant que fils rebelle dans le théâtre français » (dans le volume collectif Mythes de la rébellion des fils et des filles, Université Blaise Pascal). Elle a publié en grec L’enfant qui rêvait des mélodies, conte pour enfants (Athènes : Éditions Papadopoulos, 2006), et a reçu le prix littéraire Antonis Samarakis pour sa nouvelle Le cri (Athènes : Éditions Kastaniotis, 2004). Elle est lauréate à trois reprises du concours de la Francophonie de l’Institut Français d’Athènes, pour trois projets pédagogiques innovants en 2007, 2008, et 2011 respectivement. Elle a reçu également le Prix d’Excellence par le Ministère de l’Éducation Nationale en 2011.

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Published

2011-12-31

How to Cite

Leontaridou, D. (2011) “MÉDÉE À LA CROISÉE DES CULTURES”, RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 5(2), pp. 32–43. doi:10.18352/relief.687.