« Parler ce n'est pas voir. » L’écriture polyphonique dans Les clandestins et C’est beau, la guerre de Youssouf Amine Elalamy
DOI:
https://doi.org/10.18352/relief.1072Keywords:
Youssouf Elalamy, Les clandestins, C’est beau, la guerre, « harraga » literature, emigration literature, polyphonic writing, récit des « harragas », littérature d’émigration, écriture polyphoniqueAbstract
Cet article propose une étude comparée de deux romans de Youssouf Elalamy. Dans son œuvre, ces deux romans forment un diptyque, non seulement par leur thématique commune – celle du drame de l’émigration et de l’exil – mais aussi par leur forme polyphonique, mettant en scène une pluralité de voix narratrices. Le choix de cette forme polyphonique, particulièrement apte à exprimer la voix de l’individu, fait que ces deux romans remettent en question les approches médiatiques courantes du drame de l’émigration : celles du reportage journalistique et de la photographie, qui préfèrent l’immédiateté de la vue à la médiation de la parole fictionnelle.
This article is a comparative study of two novels by Youssouf Elalamy. These two novels form a diptych: they share both their central theme – the drama of emigration and exile – and their polyphonic literary form, staging a plurality of narrative voices. This polyphonic form is particularly apt to express the individual’s voice. Through it, the two novels question current accounts of the drama of emigration in the mass media, such as newspaper reportage and photography; these media prefer the immediacy of sight to the mediation of literary fiction.
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