MULTICULTURALISME DENSE OU VIOLENCE MASSIVE: QUATRE SCÉNARIOS POSSIBLES

Auteurs

  • Afef Benessaieh

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.689

Mots-clés :

Multiculturalisme dense, transculturalité, exclusionnisme génocidaire, diversité ethnoculturelle, migrations, politiques, Canada

Résumé

Devant leur pluralisation ethnoculturelle augmentant chaque jour davantage, les États peuvent recourir à quatre principaux modes d’action: l’asssimilation qui est une forme d’exclusion dans ses formes les plus violentes (monoculturalisme); la différenciation altérisante (interculturalisme); l’institutionalisation de type pluraliste (multiculturalisme); et l’intégration à caractère relationnaliste (transculturalisme). À partir du cas canadien, ce texte propose principalement de mieux définir ces grandes approches à la gestion contemporaine du pluralisme ethnique, suggérant notamment d’entrevoir le transculturalisme comme une forme de « multiculturalisme dense » donnant une direction normative à ce qui autrement peut demeurer un cadre surtout légaliste qu’il s’agirait donc de mieux approfondir.

Biographie de l'auteur

Afef Benessaieh

Afef Benessaieh est Professeure d’études internationales à la Télé-université de l’Université du Québec (TÉLUQ), à Montréal, Canada. Ses recherches et enseignements s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire de sociologie culturelle globale. Ont récemment paru sous sa direction les ouvrages Le Canada et les Amériques : perspectives multidisciplinaires sur la transculturalité (Toronto, Antares, 2008) et Transcultural Americas/Amériques transculturelles (Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa, 2010); entre 2008 et 2012, elle a également publié plus d’une dizaine d’articles et chapitres de livres sur le thème de la transculturalité ou plus récemment, du transculturalisme comme multiculturalisme dense.

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Publiée

31-12-2011

Comment citer

Benessaieh, A. (2011) « MULTICULTURALISME DENSE OU VIOLENCE MASSIVE: QUATRE SCÉNARIOS POSSIBLES », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 5(2), p. 59–74. doi: 10.18352/relief.689.