SUR LA THÉORIE D’UNE FRANCOPHONIE TRANSCULTURELLE: ÉTAT DES LIEUX ET INTÉRÊT DIDACTIQUE

Auteurs

  • Dagmar Reichardt

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.685

Mots-clés :

Francophonie transculturelle, études franco-romanes, intérêt didactique, hybridité

Résumé

Qu’est-ce qui distingue la transculturalité et comment ce phénomène peut-il être analysé comme discours académique? En insistant d’abord sur la définition que propose Wolfgang Welsch du transculturel, cette contribution présente dans un premier temps l’évolution historique du terme proposé par Fernando Ortiz jusqu’au post- et transmodernisme. Cette réflexion sur les caractéristiques de la transculturalité, qui vise à une application du terme, clarifie comment les études transculturelles se sont développées à partir de processus multi- et en particulier interculturels, et quelle est leur position dans les débats théoriques actuels. La pertinence didactique des études transculturelles est ensuite montrée à l’aide de l’exemple des études franco-romanes dans des régions germanophones, où les programmes d’étude tardent à présenter une vue critique sur le projet mondial de la francophonie ainsi que sur les processus d’échange hybrides entre des cultures hétérogènes.

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Biographie de l'auteur

  • Dagmar Reichardt
    Dagmar Reichardt enseigne la littérature italienne contemporaine à l’Université de Groningue aux Pays Bas. Elle a étudié l’histoire de l’art, la philosophie, la littérature allemande contemporaine et les littératures romanes à New York, à Frankfurt am Mein, à Urbino et à Hamburg. De 2002 à 2008 elle a travaillé comme assistante de recherche à l’Université de Brême et en 2008 elle était professeure invitée à l‘Université d‘Innsbruck. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions: Médaille de Ciceron du XXV. Certamen Ciceronianum Arpinas, 2005; Prix International de l’Italianistique Flaiano, 2007. Elle a publié de nombreux ouvrages édités en Allemagne, parmi lesquels des volumes de Cesare Cases (1996), Giuseppe Bonaviri (2004) et Pier Paolo Pasolini (2007), ainsi que des traductions d’une douzaine de livres et d’essais littéraires. En plus, elle a publié plus de 60 autres contributions universitaires sur des thèmes concernant les études des langues romanes. Dagmar Reichardt est spécialiste de la littérature sicilienne (L’Europa che comincia e finisce: la Sicilia, 2006) et ses intérêts de recherche portent sur les théories transculturelles et postcoloniales ainsi que sur des questions de la science de la culture et des littératures comparées.

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Publiée

31-12-2011

Comment citer

Reichardt, D. (2011) « SUR LA THÉORIE D’UNE FRANCOPHONIE TRANSCULTURELLE: ÉTAT DES LIEUX ET INTÉRÊT DIDACTIQUE », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 5(2), p. 4–20. doi:10.18352/relief.685.