Olivia Rosenthal, la dernière des Égyptiennes. Un fétichisme entre agentivité des objets et transitionnalité du langage

Auteurs

  • Laurent Demanze UMR Litt&Arts, Centre É.CRI.RE, Université Grenoble Alpes

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief13498

Mots-clés :

Olivia Rosenthal, littérature contemporaine, littérature documentaire, culture matérielle, agentivité des objets, fétiche, études animales, transitionnalité

Résumé

L’œuvre d’Olivia Rosenthal cultive la sauvagerie et fait des animaux des ressources tout ensemble éthiques et esthétiques. Cet article souhaiterait à partir d’un bref texte intitulé Jouer à chat (2017), publié en collaboration avec le Musée des Confluences, interroger un autre rapport aux animaux, fait de passages et de transitionnalité. Par ce biais, l’écrivaine opère un retour dans le temps, pour se réapproprier les pensées animistes et requalifier le langage comme source de consolation et exorcisme des traumas.

Biographie de l'auteur

  • Laurent Demanze, UMR Litt&Arts, Centre É.CRI.RE, Université Grenoble Alpes

    Spécialiste de littérature contemporaine, Laurent Demanze est professeur des universités à l’Université Grenoble Alpes depuis 2018. Il est responsable du centre É.CRI.RE, dans l’UMR Litt&Arts. Il a publié des articles dans Critique, Littérature, Études françaises, French Forum et Contextes. Il dirige la collection « Écritures contemporaines », codirige avec Marinella Termite la collection « Ultracontemporanea » et avec Agathe Salha la revue Recherches et travaux. Il est notamment l’auteur de cinq essais chez José Corti ; le dernier essai paru en 2021 s’intitule Pierre Michon, l’envers de l’histoire.

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Publiée

19-12-2022

Comment citer

Demanze, L. (2022) « Olivia Rosenthal, la dernière des Égyptiennes. Un fétichisme entre agentivité des objets et transitionnalité du langage », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 16(2), p. 78–88. doi:10.51777/relief13498.