« Une forêt de signes » ? Du cinéma et des images chez Olivia Rosenthal

Auteurs

  • Fabien Gris UMR CELLF, Sorbonne Université

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief13496

Mots-clés :

Olivia Rosenthal, cinéma, images, antiréalisme, symbolisme, signe

Résumé

Le cinéma a considérablement marqué les textes d’Olivia Rosenthal dans les années 2010. Dans cet article, il sera moins question de revenir sur les thématiques en elles-mêmes, qui sont portées par ces références filmiques, que de réfléchir sur leur dimension réflexive au sein de la poétique de l’écrivaine. Elles témoignent notamment de son refus de l’illusion réaliste. Mais, au-delà des seules images cinématographiques, on se demandera si le recours aux images en général ne fait pas de l’œuvre de Rosenthal une « forêt de signes ». La part suggestive qu’elles véhiculent vient troubler les significations et nuance l’aspect documentaire et littéraliste qu’on a tendance à mettre en avant dans les textes de l’écrivaine.

Biographie de l'auteur

  • Fabien Gris, UMR CELLF, Sorbonne Université

    Fabien Gris est maître de conférences à Sorbonne Université et membre de l’UMR CELLF. Ses travaux portent sur la littérature contemporaine française et, notamment, sur ses relations avec le cinéma. Il a co-dirigé deux ouvrages collectifs : Olivia Rosenthal, le dispositif, le monde et l’intime, avec Laurent Demanze (2015) et, avec Jean-Christophe Igalens, Casanova à l’écran (2021). Il travaille actuellement sur les représentations littéraires des questions liées à la ruralité, toujours dans les textes français contemporains.

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Publiée

19-12-2022

Comment citer

Gris, F. (2022) « « Une forêt de signes » ? Du cinéma et des images chez Olivia Rosenthal », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 16(2), p. 50–59. doi:10.51777/relief13496.