Un nouvel alphabet pour le cinéma : l’ironie tragique de Napoléon (Abel Gance, 1927)
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.760Mots-clés :
historical reconstruction genre, French Impressionism, cinema as music of light, Esperanto of the Eye, Gance´s Napoléon, Dreyer´s La Passion de Jeanne d´ArcRésumé
À l’ère actuelle, à la veille de la disparition du cinéma analogique, on observe un regain d’intérêt remarquable pour les derniers souffles du cinéma muet. Porté par cette fascination, cet article propose une analyse du film Napoléon, vu par Abel Gance (Abel Gance, 1927), œuvre d’une grande innovation formelle. Ce film est abordé ici comme une variante oblique du genre, alors relativement nouveau, du film de reconstitution historique en France. À travers l’analyse de quatre paradoxes et d’une ironie, l’article examine les tensions entre la volonté de Gance de réaliser un biopic historique et son ambition de définir une nouvelle esthétique cinématographique. Cela se fait notamment en confrontant les conceptions de Gance – le cinéma comme un espéranto visuel et comme une « musique de la lumière » à la transhistoricité théâtrale de La Passion de Jeanne d’Arc (Carl-Theodor Dreyer, 1928), produit en complément de Napoléon.
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(c) Copyright Peter Verstraten 2012

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