Les racines « shakespeariennes » des forêts stendhaliennes

Auteurs

  • Ferdinand Breffi Sorbonne Université

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief19409

Mots-clés :

Stendhal, forêt, William Shakespeare, innutrition, Ann Radcliffe, romantisme, roman gothique

Résumé

L’approche écopoétique permet de s’intéresser au pouvoir suggestif de la forêt, en tant que lieu majeur des dernières fictions achevées de Stendhal, écrites durant les années 1838 et 1839. À partir de l’identification des strates progressives de la construction d’un tel objet, cette analyse permet de mettre au jour le rapport intime qu’entretient l’auteur avec l’image de la forêt, puis de comprendre de quelle manière cette construction personnelle s’entrelace avec son propre imaginaire shakespearien. Quelle faculté suggestive particulière la forêt possède-t-elle sous la plume du romancier ? Comment comprendre la convocation de cet espace naturel au sein de la fiction, et où situer la distinction entre une éventuelle fonction référentielle du lieu et une puissance poétique, qui paradoxalement n’apparaît au lecteur du roman qu’à partir de la prise en compte de l’imaginaire singulier de l’auteur ?

Biographie de l'auteur

  • Ferdinand Breffi, Sorbonne Université

    Ferdinand Breffi est agrégé de Lettres modernes, qualifié MCF (Littératures comparées) et professeur dans le secondaire. Ses recherches portent sur la notion d’innutrition, littéraire et artistique. Il a soutenu en 2019 une thèse de doctorat portant sur « Stendhal, Shakespeare et La Chartreuse de Parme » (Sorbonne Université, sous la direction de François Lecercle). Ce travail a obtenu le prix Jeune Chercheur de l’Association des Amis de Stendhal. Plusieurs articles tirés de ces recherches ont été publiés dans HB - Revue internationale d’études stendhaliennes. En mai 2023, dans le cadre du séminaire « Dire/écrire le vivant » de l’Université d’Avignon, il a présenté une communication proposant une approche éco-poétique de la « forêt » stendhalienne, source du présent article.

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Publiée

15-07-2024

Comment citer

Breffi, F. (2024) « Les racines « shakespeariennes » des forêts stendhaliennes », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 18(1), p. 168–186. doi:10.51777/relief19409.