Construire des cabanes narratives, faire lire au lycée à la voix active
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief19404Mots-clés :
didactique de la lecture, écopoétique, animal, frontières, hybridité, humanités environnementalesRésumé
Dans son livre Croire aux fauves, Nastassja Martin témoigne de sa rencontre avec le monde sauvage. Ce récit initiatique s’intègre à ce que Jean-Christophe Cavallin, dans sa carte climatique du littéraire, a nommé le pôle de l’altérité. Le proposer en lecture cursive à des élèves de première générale recèle de nombreux atouts puisque, en plus d’être un récit autobiographique, genre prisé par les adolescents, il peut participer à une transformation de leurs représentations. Ainsi, dans cet article, nous montrerons tout d’abord que le lecteur se trouve confronté à une narration qui lui impose un triple déplacement : géographique, anthropologique et ontologique. Il s’agira ensuite d’envisager la manière dont il peut s’inscrire dans une transmission littéraire écocritique. Enfin, nous interrogerons la possibilité de construire des cabanes narratives, abris textuels tout autant que lieux propres à abriter l’ébauche d’un nouveau paradigme littéraire et écologique.
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Copyright Évelyne Roux 2024
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .
Tous les articles dans RELIEF sont publiés en libre accès sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0). Sous ce régime les auteurs conservent les droits d'auteur mais ils consentent à toute sorte d'utilisation de leur texte pourvu qu'il soit correctement cité.