New York, espace vide autofictionnel. Relire 'Fils' de Serge Doubrovsky à l’aune de l’œuvre de Peter Brook
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief11447Mots-clés :
Serge Doubrovsky, Peter Brook, autofiction, espace, théâtre, représentationRésumé
Cet article se propose d’analyser Fils de Serge Doubrovsky à travers son rapport à l’espace et par le biais de la mise en scène de ce dernier : la ville de New York s’inscrit au centre de la construction de cet ouvrage, tant au niveau physique qu’au niveau de son intrigue. L’espace urbain, construit progressivement dans le texte, permet à celles et ceux qui le traverse d’accéder à une ouverture vers la création et vers une forme d’expression de soi renouvelée. Ces modes de représentations de la ville de New York correspondent, tant au niveau formel qu’au niveau thématique, aux définitions que donne Peter Brook d’un « espace vide » comme lieu privilégié de la représentation théâtrale. La comparaison de l’autofiction doubrovskienne et de la théorie de Book permettront de faire émerger de nouvelles analyses de cet espace et de l’autofiction elle-même.
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(c) Copyright Emilie Ollivier 2021
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