‘Biguine d’amour’ : l’intermélodicité ‘récituelle’ dans La Mulâtresse Solitude
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief11436Mots-clés :
André Schwarz-Bart, La Mulâtresse Solitude, musique, intertextualité, intermélodicitéRésumé
Dans La Mulâtresse Solitude, André Schwarz-Bart nous livre un récit à la jonction de plusieurs textes de chansons dont il fait à la fois l’écho, la transmission, la réinterprétation, l’accentuation, la reprise et la transformation. Appliquer à ce récit la transposition du principe de l’approche intertextuelle au domaine musical, ainsi que le suggère Florence Mouchet dans son étude sur les chansons médiévales, paraît comme une évidence. Il sera donc ici question d’intermélodicité dont le récit secondaire peut se lire comme un long ‘récituel’ dédié à la mémoire des esclaves et plus particulièrement à celle de la Mulâtresse Solitude. Les travaux réalisés par Kathleen Gyssels, Élie Duprey ou encore Francine Kaufmann permettent d’étendre la réflexion dans ce sens. C’est pourquoi cette analyse tente d’apporter un autre éclairage sur le caractère profondément énigmatique de la musique schwarz-bartienne.
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(c) Copyright Esther Eloidin 2021
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