Distance et engagement : visualiser l’histoire dans La Reine Margot de Patrice Chéreau (1994) et L’Anglaise et le duc d’Éric Rohmer (2001)
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.761Mots-clés :
Patrice Chéreau, La Reine Margot, Patrick Rohmer, L'Anglaise et le duc, Grace Elliot, Marguerite de Valois, imagesRésumé
Cet article analyse les stratégies de visualisation du passé dans deux films historiques français : La Reine Margot (1994), réalisé par Patrice Chéreau, et L’Anglaise et le duc (2001), réalisé par Éric Rohmer. Ces deux œuvres portent des implications politiques et sociales contemporaines : le film de Chéreau contient plusieurs allusions claires invitant à lire le « plus grand massacre » de l’histoire de France comme une critique de l’époque moderne, tandis que Rohmer cherche plutôt à faire prendre conscience à son public des ambiguïtés entourant la période fondatrice de la République française. Cependant, les deux réalisateurs adoptent des stratégies radicalement différentes pour représenter le passé et impliquer leurs spectateurs : Chéreau recourt consciemment à des anachronismes visuels, tandis que Rohmer propose une reconstitution rigoureuse d’une vision historique picturale.
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(c) Copyright Margriet Hoogvliet 2012

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