L’effet, c'est moi: Marguerite Yourcenar lectrice de Nietzsche
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.198Mots-clés :
Yourcenar, Nietzsche, philosophie, intertextualitéRésumé
La déconstruction nietzschéenne de la philosophie du sujet traverse toute l’œuvre de Marguerite Yourcenar : par un doute constant quant à la validité philosophique de la tradition occidentale du ‘moi’ ; par la conviction que le ‘je’ est un fait de langage et l’une des grandes erreurs de l’entendement intellectualiste face à l’intuitionnisme des philosophies orientales ; par la substitution d’une constellation du sujet à la place du royaume de l’unique. Naître à soi n’est plus soumission religieuse mais exigence personnelle d’élévation morale, dont l’accomplissement nécessite que l’on acquiesce à son destin, ceci constituant la seule liberté accessible au genre humain. À la transcendance chrétienne vient se substituer une immanence esthétique qui donne forme au projet yourcenarien de connaissance de soi.Téléchargements
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Publié
2008-07-30
Numéro
Rubrique
Articles – dossier thématique
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© May Chehab 2008

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Comment citer
Chehab, M. (2008) « L’effet, c’est moi: Marguerite Yourcenar lectrice de Nietzsche », RELIEF - Revue électronique de littérature française, 2(2), p. 262–275. doi:10.18352/relief.198.