Quand la littérature de jeunesse joue avec l’autobiographie
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief24970Mots-clés :
littérature de jeunesse, légitimation, autobiographie, autofiction, identification, éthiqueRésumé
Longtemps marginalisée, la littérature de jeunesse est aujourd’hui reconnue comme un champ culturel et artistique à part entière. En parallèle de la revalorisation de l’autobiographie, elle va progressivement emprunter les codes des écritures du moi — narration à la première personne, faux journaux intimes, récits de vie fictionnalisés — pour explorer la construction de soi et l’expérience adolescente. Si le pacte autobiographique y reste rare, ces formes fictionnalisées favorisent l’identification et la réflexion éthique du jeune lecteur. Les auteurs y traitent de sujets sensibles tout en préservant leur public. Ainsi, la littérature de jeunesse devient un espace d’expérimentation où s’articulent recherche d’authenticité, transposition du vécu et mise en fiction du « je ».
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© Arnaud Genon, Régine Battiston 2025

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