Géopoétique de l’enfance : l’écriture « autobiogéographique » comme récit de soi

Auteurs

  • Stéphanie Lemarchand Université de Caen Normandie
  • Anne Schneider Université de Caen Normandie

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief24977

Mots-clés :

identité narrative, pensée paysage, géographie de l'enfance, autobiogéographie, littérature jeunesse

Résumé

Notre recherche s’attache à identifier les spécificités de quelques œuvres autobiographiques de littérature de jeunesse : l’album d’Azouz Begag, Un train pour chez nous (2001), le court récit de Jo Hoestlandt, Si je résume… (2017) et la bande dessinée Couleur de peau : miel de Jung (2007), de niveau cycle trois (CM1 – 6e) et quatre (5e – 3e) qui s’énoncent dans une géographie singulière. Les paysages de l’enfance sont en effet des points d’ancrage du souvenir et permettent au sujet de mesurer le chemin parcouru. L’identité se construit dans ce rapport aux lieux fixes de l’enfance. Ces ouvrages constituent autant d’autobiogéographies.

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Biographies de l'auteur

  • Stéphanie Lemarchand, Université de Caen Normandie

    Stéphanie Lemarchand est maîtresse de conférences en langue et littérature françaises à l’Université de Caen. Ses recherches s’ancrent sur les théories de la réception, le sujet lecteur et les démarches sensibles en éducation. Elle travaille sur l’appropriation des œuvres et de la culture littéraire par les faibles et non lecteurs ainsi que sur l’apport de l’écriture créative dans les apprentissages, en particulier pour les élèves en difficulté. Une étude longitudinale sur la lecture d’adolescentes est publiée aux PUR en 2017 (Devenir lecteur, l’expérience de l’élève de lycée professionnel). Des prolongements de ses recherches sur la formation des enseignants et approches sensibles sont régulièrement publiés.

  • Anne Schneider, Université de Caen Normandie

    Anne Schneider est agrégée de Lettres Modernes et maîtresse de conférences HDR en langue et littérature françaises à l’INSPÉ de Normandie-Caen / LASLAR EA 4256. Elle est spécialiste des littératures francophones, en particulier du Maghreb, des littératures de jeunesse et de Tomi Ungerer. Sa thèse, soutenue en 2008 à l’université Paris IV-Sorbonne sous la direction de Beïda Chikhi a été publiée sous le titre La Littérature de jeunesse migrante. Récits de l’Algérie à la France (L’Harmattan, 2013). Elle travaille également sur la guerre d’Algérie au sujet de laquelle elle sort un ouvrage aux PUC en juin 2025 sur sa transmission scolaire. Elle a publié un ouvrage sur les conflits contemporains racontés aux enfants avec La Littérature de jeunesse veilleuse de mémoire (PURH, 2020) et dirige la collection « Littérature de jeunesse et histoire » aux PURH. Elle a publié avec Magali Jeannin, Yann Calvet et Marie Cleren Écritures contemporaines de la migration, Fron­tières, passages, errances, tragiques (Peter Lang, 2023). Elle a dirigé un projet de recherches sur les archives de Leïla Sebbar et la réactualisation du féminisme (RIN EQELLES « En-Quête de Soi, En-Quête d’Elles », 2022-2024 financé par la Région Normandie.) Elle est présidente de l’Institut International Charles Perrault depuis 2018.

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Publiée

13-11-2025

Comment citer

Lemarchand, S. et Schneider, A. (2025) « Géopoétique de l’enfance : l’écriture « autobiogéographique » comme récit de soi  », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 19(2), p. 105–116. doi:10.51777/relief24977.