« Caché » de Haneke : un récit d'anamnèse à double tranchant
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.757Mots-clés :
Caché, Michael Haneke, mémoire du 17 octobre 1961, Guerre d’Algérie, société postcolonialeRésumé
Les ratonnades du 17 octobre 1961 à Paris forment une page noire dans l’Histoire récente de la France. Le cinéaste autrichien Michael Haneke n’est pas le premier a avoir choisi cet épisode de répression violente pour thème d’une œuvre de fiction. Dans Caché la mémoire collective du 17 octobre est étroitement liée à la mémoire individuelle du personnage principal. De plus, l’anamnèse est insérée dans une réflexion sur la représentation de la réalité au cinéma. Afin d’élucider la façon dont Haneke traite la mémoire collective, je m’arrêterai sur l’histoire de la mémoire du 17 octobre en France, pour conclure que Caché ne représente pas tant le 17 octobre 1961, mais le déplace vers l’actualité, au service d’une critique virulente de la société postcoloniale.Téléchargements
Les données de téléchargement ne sont pas encore disponible.
Téléchargements
Publiée
05-10-2012
Numéro
Rubrique
Articles – dossier thématique
Licence
Tous les articles dans RELIEF sont publiés en libre accès sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0). Sous ce régime les auteurs conservent les droits d'auteur mais ils consentent à toute sorte d'utilisation de leur texte pourvu qu'il soit correctement cité.
Comment citer
Schyns, D. (2012) « « Caché » de Haneke : un récit d’anamnèse à double tranchant », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 6(1), p. 7–22. doi:10.18352/relief.757.