Louise Colet la meprisée

Auteurs

  • Joëlle Gardes-Tamine

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.937

Mots-clés :

Colet Flaubert liaison écrivains correspondance

Résumé

La liaison discontinue entre Louise Colet et Gustave Flaubert (elle dura tout de même neuf ans) est l’histoire d’un malentendu entre deux personnes qui avaient une conception radicalement différente de l’amour et entre deux écrivains. Pour la première, l’amour devait engager l’être tout entier, pour le second, c’était essentiellement une gêne dans le travail. Si Louise Colet n’est guère connue aujourd’hui que comme Muse de Flaubert, c’était un écrivain reconnu, ce qui fascina Flaubert aux débuts de leur relation, avant que les rôles ne se renversent et qu’il ne devienne un censeur souvent cruel. Louise a certainement trop écrit, pour pouvoir vivre de sa plume, mais cela ne justifie pas l’oubli dans lequel elle est tombée. Elle était plus que la malheureuse Muse de Flaubert.

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Biographie de l'auteur

  • Joëlle Gardes-Tamine

    Gardes-Tamine est née en 1945 à Marseille. Ancienne élève de l’ENS, Elle est agrégée de grammaire et docteur d’État en linguistique. Elle a enseigné la grammaire et la poétique à l’université de Provence à Aix-en-Provence. De 2006 à 2012, elle a été Professeur à Paris iv-Sorbonne. Elle est actuellement Professeur émérite de cette université. De 1990 à 2010, elle a dirigé la Fondation Saint-John Perse et a édité chez Gallimard les correspondances du poète avec Jean Paulhan et Roger Caillois. Elle est membre du conseil de rédaction de la revue Place de la Sorbonne. Sous le nom de Joëlle Gardes Tamine, elle a publié de nombreux articles et une vingtaine d’ouvrages sur le langage, en particulier le langage de la poésie (dernières parutions : Au cœur du langage. La métaphore, Honoré Champion, 2011 ; Pour une nouvelle théorie des figures, PUF, 2011 ; Rhétorique et poétique. La littérature et sa belle parole, Honoré Champion, 2015). Elle s’intéresse actuellement à la traduction et à la traductologie (elle a co-dirigé le volume La traduction. Pratiques d’hier et d’aujourd’hui, Honoré Champion, 2016).  Venue tard à l’écriture personnelle, elle y consacre de plus en plus de son temps, sous son nom de Joëlle Gardes. Elle est en particulier l’auteur d’un roman consacré à Louise Colet : Louise Colet. Du sang, de la bile, de l’encre et du malheur, éditions de l’Amandier, 2015.

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Publiée

19-12-2016

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique

Comment citer

Gardes-Tamine, J. (2016) « Louise Colet la meprisée », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 10(2), p. 13–24. doi:10.18352/relief.937.