Fables ésopiques et contes de fées: L’imitation différentielle dans les frontispices
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.538Mots-clés :
Fable, Fairy tale, Frontispice, La Fontaine, Perrault, D'AulnoyRésumé
Dès son invention, le conte de fées littéraire cherche à se distinguer de la fable ésopique, représentée principalement par La Fontaine. Pour mettre en avant la spécificité du genre par rapport aux fabliers ésopiques, mais aussi pour mieux valoriser leurs propres recueils de contes face aux recueils de leurs concurrents, Perrault et Mme dʹAulnoy ont recours au frontispice. Cʹest dans la perspective de l’« imitation différentielle » (qui consiste à imiter et reconnaître son modèle tout en le dépassant) que nous nous proposons dʹétudier les frontispices du fablier de Perrault (sa traduction des fables de Faërne), de son recueil de contes (manuscrit et première édition) et de ceux de Mme dʹAulnoy.Téléchargements
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Publiée
08-12-2010
Numéro
Rubrique
I. Aux origines du conte de fées français
Licence
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Comment citer
Smith, P.J. (2010) « Fables ésopiques et contes de fées: L’imitation différentielle dans les frontispices », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 4(2), p. 27–51. doi:10.18352/relief.538.