« Nous avons le choix entre l’oubli et les urubus ». La cinéphilie télévisuelle de François Mauriac
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief23692Mots-clés :
François Mauriac, cinéphilie, télévision, cinéma, adaptations littéraires, intermédialité, Mémoire culturelleRésumé
Cet article explore la cinéphilie télévisuelle de François Mauriac, qui rédige près de 200 téléchroniques entre 1959 et 1964, d’abord pour L’Express, puis pour Le Figaro littéraire. À une époque où la télévision s’impose comme un média de masse, Mauriac, membre de l’Académie française et prix Nobel, s’intéresse à son influence sur la culture et la société. Ses chroniques, oscillant entre admiration et critique, analysent le rôle de la télévision comme carrefour intermédial, où cinéma, littérature et actualité se rencontrent. À travers une cinéphilie atypique, il observe l’évolution du cinéma, depuis l’époque du muet jusqu’à l’essor des téléfilms, tout en questionnant les enjeux esthétiques et moraux des adaptations télévisuelles. Pour Mauriac, la télévision devient un outil de relecture et de transmission des œuvres, un espace où passé et présent dialoguent. Ses téléchroniques témoignent d’un regard singulier sur l’ambivalence du petit écran et sa capacité à révéler les transformations culturelles.
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