Les racines « shakespeariennes » des forêts stendhaliennes
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief19409Mots-clés :
Stendhal, forêt, William Shakespeare, innutrition, Ann Radcliffe, romantisme, roman gothiqueRésumé
L’approche écopoétique permet de s’intéresser au pouvoir suggestif de la forêt, en tant que lieu majeur des dernières fictions achevées de Stendhal, écrites durant les années 1838 et 1839. À partir de l’identification des strates progressives de la construction d’un tel objet, cette analyse permet de mettre au jour le rapport intime qu’entretient l’auteur avec l’image de la forêt, puis de comprendre de quelle manière cette construction personnelle s’entrelace avec son propre imaginaire shakespearien. Quelle faculté suggestive particulière la forêt possède-t-elle sous la plume du romancier ? Comment comprendre la convocation de cet espace naturel au sein de la fiction, et où situer la distinction entre une éventuelle fonction référentielle du lieu et une puissance poétique, qui paradoxalement n’apparaît au lecteur du roman qu’à partir de la prise en compte de l’imaginaire singulier de l’auteur ?
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