De la distanciation à l’adhésion ? Ironie et empathie chez Olivia Rosenthal
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief13494Mots-clés :
Olivia Rosenthal, ironie, littérature française contemporaine, empathie, identification, projection, distanciation, dispositif, parodieRésumé
Cet article se fonde sur l’hypothèse selon laquelle l’œuvre narrative d’Olivia Rosenthal suit une évolution qui va de l’ironie à l’empathie. Plus qu’une tension, il y aurait une dynamique évolutive de l’œuvre, à partir de récits marqués par différents procédés de distanciation et de rupture de toute forme d’illusion référentielle, tels que l’ironie et la parodie, jusqu’à une tendance à favoriser les mécanismes d’adhésion, d’empathie ou d’identification dans les œuvres plus récentes. Or, cette évolution correspond, mutatis mutandis, à celle de la prose narrative et des études littéraires françaises lors des dernières décennies, d’une hégémonie à un déclin de l’ironie comme valeur esthétique dominante.
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(c) Copyright Frédéric Martin-Achard 2022
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