Autoportraits couleur fauve : le portrait de soi chez Olivia Rosenthal et Nastassja Martin

Auteurs

  • David Vrydaghs NaLTT, Université de Namur

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief13465

Mots-clés :

Olivia Rosenthal, Nastassja Martin, autoportrait, autobiographie, sociopoétique, zoopoétique, anthropologie

Résumé

Adoptant une perspective sociopoétique, cet article se propose d’interroger les variations contemporaines de l’autoportrait et leurs effets dans le champ littéraire à partir d’une étude comparative entre Que font les rennes après Noël ? (2010) d’Olivia Rosenthal et Croire aux fauves (2019) de Nastassja Martin. En plus d’être publiés chez le même éditeur (Verticales), ces deux textes mêlent différemment les caractéristiques de deux genres souvent décrits comme antagoniques, l’autobiographie et l’autoportrait. Ils se singularisent plus encore par leur questionnement de l’altérité animale, aboutissant à des formes d’hybridation aux enjeux multiples.

Biographie de l'auteur

  • David Vrydaghs, NaLTT, Université de Namur

    David Vrydaghs est professeur de littérature française des xxe et xxie siècles à l’Université de Namur. Membre fondateur de la revue COnTEXTES et du Namur Institute of Language, Text and Transmediality (NaLTT), il s’intéresse plus particulièrement aux postures et figurations de l’écrivain contemporain. Auteur de travaux sur Michaux, les surréalistes, Mauvignier, Chevillard, Volodine ou encore Divry, il a codirigé dernièrement, avec Denis Saint-Amand, Railler aux éclats : la veine satirique de la littérature française contemporaine (2021).

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Publiée

19-12-2022

Comment citer

Vrydaghs, D. (2022) « Autoportraits couleur fauve : le portrait de soi chez Olivia Rosenthal et Nastassja Martin », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 16(2), p. 89–108. doi:10.51777/relief13465.