(Re)traductions et idéologies : le cas de La Femme Adultère et de La Pierre qui pousse d’Albert Camus
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief10904Mots-clés :
traduction, retraduction, idéologie, Albert Camus, genre, raceRésumé
Cet article examine la traduction et la retraduction de deux nouvelles de L’Exil et le Royaume d’Albert Camus, et interroge la corrélation entre l’évolution des choix de traduction et les changements sociaux et culturels d’un contexte de production à l’autre. S’il est vrai que la retraduction de « La Pierre qui pousse » semble, à bien des égards, plus en phase avec le paysage idéologique du XXIe siècle en ce qui concerne les problématiques d’interactions entre Blancs et non-Blancs, il n’en demeure pas moins indéniable que la traduction initiale de « La Femme Adultère » montre une compréhension très fine des dynamiques de conflit et d’émancipation à l’œuvre entre le mari et la femme, protagonistes de l’histoire.
Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Copyright Pauline Martos 2021
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .
Tous les articles dans RELIEF sont publiés en libre accès sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International License (CC-BY 4.0). Sous ce régime les auteurs conservent les droits d'auteur mais ils consentent à toute sorte d'utilisation de leur texte pourvu qu'il soit correctement cité.