Le monde postcolonial de Sony Labou Tansi : entre magie et science

Auteurs

  • Sara Buekens Université de Gand

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief12375

Mots-clés :

Sony Labou Tansi, littérature africaine, écologie littéraire postcoloniale, réalisme magique

Résumé

Dans cet article, nous nous concentrerons sur Le Commencement des douleurs (1995) de Sony Labou Tansi, qui raconte l’histoire d’un village africain, Hondo-Noote, soumis à la violence des éléments et souffrant de nombreux cataclysmes environnementaux. Nous analyserons la façon dont Sony Labou Tansi insère un discours scientifique dans ce roman magico-réaliste afin de révéler un environnement naturel changeant et hybride et d’évoquer la coexistence d’aspects précapitalistes ou primitifs et d’éléments capitalistes et technologiques si caractéristique de la vie quotidienne de l’Afrique subsaharienne postcoloniale. Ainsi, nous étudierons comment le réalisme magique permet d’intégrer dans ce roman des éléments science-fictionnels pour montrer les destructions écologiques perçues par les indigènes comme « magiques » ou « surnaturelles » à cause de leur caractère aliénant et inexplicable.

Biographie de l'auteur

Sara Buekens, Université de Gand

Sara Buekens est titulaire d’un doctorat en littérature française (Université de Gand, 2020). Elle a récemment publié une monographie sur ses recherches écopoétiques, Émergence d'une littérature environnementale (Droz, 2020) et a écrit des articles pour plusieurs revues (Roman 20-50, Revue critique de fixxion française contemporain, French Studies in Southern Africa, Études littéraires, Elfe XX-XXI, Phantasia). Elle a codirigé avec Julien Defraeye un volume collectif sur la représentation littéraire de l’animal et de l’animalité (Classiques Garnier, 2022) et est rédactrice en chef de la Revue critique de fixxion française contemporaine.

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Publiée

08-07-2022

Comment citer

Buekens, S. (2022) « Le monde postcolonial de Sony Labou Tansi : entre magie et science », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 16(1), p. 150–165. doi: 10.51777/relief12375.