La relation éducative genlisienne, ou La distorsion du lien pédagogique

Auteurs

  • Josiane Guitard-Morel

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.848

Mots-clés :

Éducation, Lumières, relation pédagogique, gouverneur, femme

Résumé

Cet article évoque Madame de Genlis, connue pour ses fortes positions antiphilosophiques et ses implications dans un siècle en pleine ébullition intellectuelle. La préoccupation fonda-mentale des Lumières est la quête hic et nunc du bonheur terrestre de l'homme. L'une des clés pour ouvrir la porte de la félicité humaine se nomme éducation. La présente étude analyse comment Madame la gouverneur des princes s'empare du sujet éducatif, l'expérimente au-près des enfants d'Orléans et conçoit une oeuvre pédagogique originale, Adèle et Théodore. L'article discute la contribution de cet ouvrage épistolaire à la réflexion didactique éclairée et révèle comment la volonté de trop bien éduquer consume la nature humaine et altère la relation éducative nouée entre maître et élève.

Biographie de l'auteur

Josiane Guitard-Morel

Josiane Guitard-Morel est Formatrice associée et professeur de Lettres du second degré détachée dans l’enseignement supérieur depuis 2006, IUFM d’Auvergne, Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand et doctorante à l’université de Bourgogne en Lettres Modernes, rattachée au laboratoire LISIT. Soutenance prévue le 25 octobre 2013.

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Publiée

18-09-2013

Comment citer

Guitard-Morel, J. (2013) « La relation éducative genlisienne, ou La distorsion du lien pédagogique », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 7(1), p. 33–44. doi: 10.18352/relief.848.

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique