La relation éducative genlisienne, ou La distorsion du lien pédagogique
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.848Mots-clés :
Éducation, Lumières, relation pédagogique, gouverneur, femmeRésumé
Cet article évoque Madame de Genlis, connue pour ses fortes positions antiphilosophiques et ses implications dans un siècle en pleine ébullition intellectuelle. La préoccupation fonda-mentale des Lumières est la quête hic et nunc du bonheur terrestre de l'homme. L'une des clés pour ouvrir la porte de la félicité humaine se nomme éducation. La présente étude analyse comment Madame la gouverneur des princes s'empare du sujet éducatif, l'expérimente au-près des enfants d'Orléans et conçoit une oeuvre pédagogique originale, Adèle et Théodore. L'article discute la contribution de cet ouvrage épistolaire à la réflexion didactique éclairée et révèle comment la volonté de trop bien éduquer consume la nature humaine et altère la relation éducative nouée entre maître et élève.Téléchargements
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Publiée
18-09-2013
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Comment citer
Guitard-Morel, J. (2013) « La relation éducative genlisienne, ou La distorsion du lien pédagogique », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 7(1), p. 33–44. doi:10.18352/relief.848.