Le théâtre de la politique

Auteurs

  • Michel Contat

DOI :

https://doi.org/10.18352/relief.34

Mots-clés :

Sartre, Kean, Les Mots, La Nausée, Carnets de la drôle de guerre, Le Mur, L'Enfance d'un Chef, La Chambre, L'Etre et le Néant, existentialisme, D.J. van Lennep, multiculturel, Réflexions sur la question juive

Résumé

Chacun aujourd’hui choisit son Sartre, comme on choisissait son Marx dans les lointaines années 1960, celui des Grundrisse, celui des manuscrits de 1848 ou celui du Capital. Une citation : 'De toute façon, l’ordre social repose aujourd’hui sur la mystification des consciences, comme aussi le désordre. Le nazisme était une mystification et le gaullisme en est une autre, le catholicisme en est une troisième ; il est hors de doute, à présent, que le communisme français en est une quatrième.' C’est Sartre qui parle, le Sartre 1947, celui de Qu’est‐ce que la littérature ? – le Sartre que l’on a peut‐être aujourd’hui le plus de satisfaction à suivre. (Situations II, p. 306. Cité par Julia Kristeva.) Le centenaire de 2005 a révélé que Sartre reste toujours l’objet vivant d’une polémique, que ce nom recouvre un homme et une pensée à attaquer, parce que, finalement, comme il le disait, « l’intelligence offense ».

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Publiée

07-06-2007

Numéro

Rubrique

Articles – dossier thématique

Comment citer

« Le théâtre de la politique » (2007) RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 1(1), p. 13–27. doi:10.18352/relief.34.