Au-delà du moralisme : Madame de Genlis et l’hospitalité
DOI :
https://doi.org/10.18352/relief.851Mots-clés :
Genlis, vertu, hospitalité, couvents, JaucourtRésumé
Très peu de philosophes politiques se sont intéressés à l’oeuvre de Genlis, en partie parce que son oeuvre est communément réduite à un moralisme religieux insipide. Si Alice Laborde conclut sa biographie en soulignant que Genlis « est moraliste avant tout », les travaux récents de Mary Trouille mettent tout autant l’accent sur le fait que la comtesse est « moralist to the core ». La visée du présent article est de nuancer cette lecture, non pas en niant le moralisme de Genlis, mais plutôt en montrant que celui-ci ne l’a pas empêchée de publier des textes à portée politique qui mériteraient notre attention aujourd’hui—particulièrement l’attention de ceux et celles qui se donnent pour tâche de penser l’accueil et le soin de l’Autre. À partir du Discours sur la suppression des convens et du Discours sur le luxe et l’hospitalité, nous indiquons non seulement l’actualité, mais aussi la surprenante radicalité des textes publiés par Genlis en période révolutionnaire.
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(c) Copyright Sophie Bourgault 2025

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