Les ambiguïtés de la patrimonialisation littéraire. Entre paysage, art et écologie

Auteurs

  • Guy Saez Université Grenoble Alpes, PACTE

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief21253

Mots-clés :

paysage littéraire, patrimonialisation, engagement écologique, droit de l'environnement, contentieux

Résumé

Un arrêt du Conseil d’État vient de confirmer le refus d’autorisation de la construction d’un parc d’éoliennes tout proche du village d’Illiers-Combray, au nom de l’importance symbolique du « paysage littéraire » issu de l’œuvre de Marcel Proust. Le droit se mettrait-il au service du patrimoine littéraire et du paysage contre les énergies renouvelables prônées par l’écologie ? Cet article a pour but d’interroger différentes interprétations que l’on peut faire de la récente décision du Conseil d’État. Je propose d’éclairer quelques ambiguïtés de la question de la patrimonialisation des paysages littéraires selon les trois dynamiques révélées par cette innovation jurisprudentielle : la dynamique écologique-patrimoniale et son assise juridique, la dynamique de liaison territoire-patrimoine, la dynamique artistique-écologique.

Téléchargements

Les données de téléchargement ne sont pas encore disponible.

Biographie de l'auteur

  • Guy Saez, Université Grenoble Alpes, PACTE

    Guy Saez, docteur d’État en science politique, a été directeur de recherche au CNRS au CERAT (laboratoire de l’IEP de Grenoble) puis à PACTE (Université Grenoble Alpes), deux laboratoires qu’il a dirigés. Ses recherches portent sur les politiques publiques de la culture, leur histoire, évolution et transformation.

Téléchargements

Publiée

18-12-2024

Comment citer

Saez, G. (2024) « Les ambiguïtés de la patrimonialisation littéraire. Entre paysage, art et écologie », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 18(2), p. 140–162. doi:10.51777/relief21253.