Les ambiguïtés de la patrimonialisation littéraire. Entre paysage, art et écologie
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief21253Mots-clés :
paysage littéraire, patrimonialisation, engagement écologique, droit de l'environnement, contentieuxRésumé
Un arrêt du Conseil d’État vient de confirmer le refus d’autorisation de la construction d’un parc d’éoliennes tout proche du village d’Illiers-Combray, au nom de l’importance symbolique du « paysage littéraire » issu de l’œuvre de Marcel Proust. Le droit se mettrait-il au service du patrimoine littéraire et du paysage contre les énergies renouvelables prônées par l’écologie ? Cet article a pour but d’interroger différentes interprétations que l’on peut faire de la récente décision du Conseil d’État. Je propose d’éclairer quelques ambiguïtés de la question de la patrimonialisation des paysages littéraires selon les trois dynamiques révélées par cette innovation jurisprudentielle : la dynamique écologique-patrimoniale et son assise juridique, la dynamique de liaison territoire-patrimoine, la dynamique artistique-écologique.
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