Peut-on faire une lecture écopoétique des Fables de La Fontaine ?

Auteurs

  • Louis-Patrick Bergot Université de Strasbourg

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief19408

Mots-clés :

écopoétique, La Fontaine, Fables, souffrance animale, anthropisation, zoocentrisme

Résumé

Dans le cadre de cet article, nous voudrions démontrer qu’il est possible de renouveler l’enseignement des Fables grâce à une étude écopoétique, qui permettrait d’aborder autrement, par le prisme d’une langue et d’une pensée anciennes, nos préoccupations contemporaines en matière d’écologie. À partir d’une sélection d’une quarantaine de fables, nous proposerons plusieurs axes de réflexion afin de mettre en évidence la conscience écologique – ou plus précisément paléo-écologique – à l’œuvre dans le corpus lafontainien. La Fontaine parle de souffrance animale, d’anthropisation, de perturbation des écosystèmes… Si les mots ne sont pas les mêmes, les termes que La Fontaine déploie dans sa poésie (« demeure », « naturel », etc.) servent bien à parler du rapport de l’humain au vivant.

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Biographie de l'auteur

  • Louis-Patrick Bergot, Université de Strasbourg

    Louis-Patrick Bergot, agrégé de lettres modernes, docteur en études médiévales à Sorbonne Université, est l’auteur d’une thèse publiée chez Droz en 2020, intitulée Réception de l’imaginaire apocalyptique dans la littérature française des XXIe et XIIIe siècles, ainsi que d’articles sur la littérature animalière (fables, bestiaires, etc.).

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Publiée

15-07-2024

Comment citer

Bergot, L.-P. (2024) « Peut-on faire une lecture écopoétique des Fables de La Fontaine ? », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 18(1), p. 155–167. doi:10.51777/relief19408.