« Acquérir un savoir sur le terrain plutôt qu’à l’école exclusivement ». Entretien avec Rachel Bouvet

Auteurs

  • Aude Jeannerod Université Catholique de Lyon
  • Morgane Leray Aix-Marseille Université
  • Olivier Sécardin Université d'Hiroshima

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief19399

Mots-clés :

Rachel Bouvet, géopoétique, entretien, enseignement, création littéraire

Résumé

Pour Rachel Bouvet, les études littéraires se réinventent au contact des autres disciplines : de la géographie, pour une approche géopoétique des textes, mais aussi des sciences du vivant, pour une approche globale du végétal. Et plus largement, c’est par le mouvement, par l’exploration et par la rencontre de l’altérité que la chercheuse entend faire dialoguer recherche et création littéraires. Rachel Bouvet est professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Elle a d’abord travaillé sur les espaces et les lieux en littérature, s’inscrivant en cela dans une démarche géopoétique, avant de s’intéresser aux rapports entre littérature et botanique. Elle a co-fondé La Traversée – Atelier de géopoétique, ainsi que GRIVE (Groupe de recherche interdisciplinaire sur le végétal et l’environnement). Elle a notamment co-dirigé, avec Stéphanie Posthumus, le collectif Mouvantes et émouvantes. Les plantes à travers le récit (Presses universitaires de Montréal, 2024).

Biographies de l'auteur

  • Aude Jeannerod, Université Catholique de Lyon

    Aude Jeannerod est maîtresse de conférences en littérature française à l'UCLy et membre de l'UR Confluence : Sciences et Humanités (EA1598). Elle a publié en 2020 sa thèse de doctorat, La Critique d'art de Joris-Karl Huysmans. Esthétique, poétique, idéologie, aux éditions Classiques Garnier. Ses recherches portent sur les rapports que la littérature et les arts entretiennent avec l'histoire des idées, du XIXe au XXIe siècle.

  • Morgane Leray, Aix-Marseille Université

    Morgane Leray est Maître de Conférences en langue et littérature françaises à Aix-Marseille Université. Ses recherches sur la fin-de-siècle et plus largement sur l’imaginaire eschatologique l’ont amenée à étudier la place qu’y tient la nature et à développer un travail sur les humanités environnementales. Elle développe également une réflexion sur leur didactique et le rôle de l’interdisciplinarité, objet d’un séminaire qu’elle anime en Master (formation des futurs enseignants).

  • Olivier Sécardin, Université d'Hiroshima

    Olivier Sécardin est professeur associé de langue et littérature françaises. Après avoir enseigné à l’Université de Columbia (New York), l’Université de Kyushu (Japon), l’Université de Chicago, l'Université de Cornell et l’Université d'Utrecht, il est actuellement professeur associé à l’Université d’Hiroshima et co-directeur de la revue Relief.

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Publiée

15-07-2024

Comment citer

Jeannerod, A., Leray, M. et Sécardin, O. (2024) « « Acquérir un savoir sur le terrain plutôt qu’à l’école exclusivement ». Entretien avec Rachel Bouvet », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 18(1), p. 44–53. doi:10.51777/relief19399.