(Auto)portrait de la théoricienne en lectrice dans les essais de Judith Schlanger

Auteurs

  • Léo Mesguich Sorbonne Université

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief18427

Mots-clés :

Judith Schlanger, lectrice, ethos, féminin générique

Résumé

Partant du constat que c’est la plupart du temps comme lectrice qu’apparaît Judith Schlanger dans ses essais consacrés à la littérature, cette étude tente de cerner les implications de cet autoportrait dans une somme théorique que l’on ne peut pourtant appréhender par une grille féministe. Il s’agit alors de montrer que les figurations en (et de) lectrice font écho aux grandes catégories de l’œuvre de l’essayiste (notamment les tensions entre le plein et l’absence, l’absolu et la finitude) et proposent discrètement une forme de féminin générique. Plus largement, c’est en rendant à la lectrice autonomie et indétermination que Judith Schlanger renverse une vision longtemps stéréotypée de cette figure.

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Biographie de l'auteur

  • Léo Mesguich, Sorbonne Université

    Léo Mesguich est un ancien élève de l’ENS Ulm, agrégé de lettres modernes et doctorant contractuel à Sorbonne Université (ED 019 – CELLF) sous la direction de Maxime Decout. Sa thèse est consacrée à la figure de l’auteur en lecteur dans les textes à la première personne de Blaise Cendrars et Jean Giono. Ses recherches portent sur la littérature de l’entre-deux-guerres, la théorie littéraire et la théorie de la lecture en particulier.

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Publiée

14-12-2023

Comment citer

Mesguich, L. (2023) « (Auto)portrait de la théoricienne en lectrice dans les essais de Judith Schlanger  », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 17(2), p. 130–142. doi:10.51777/relief18427.