Propositions pour un imaginaire des clubs de lectrices : Delaume, Delorme, Rychner, Volodine
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief18424Mots-clés :
book club, féminisme, subversion, transformation, communautéRésumé
La prolifération récente des clubs de lecture dans l’espace culturel francophone pousse à interroger la façon dont de tels espaces sociaux informent la fiction et alimentent un imaginaire de la lecture comme activité politisée et collective, notamment pour les femmes et les féministes. Les échanges qui y ont cours stimulent un imaginaire de la littérature comme activité politisée, dont la continuité avec l’action militante est parfois supposée, quand la lecture n’est pas perçue comme le seul instrument d’un selfcare. À l’aune de ce constat, le présent article entend questionner les modalités du transfert du modèle social du club de lectrices au sein de fictions romanesques contemporaines francophones, à savoir dans les romans de Chloé Delaume, Wendy Delorme, Antoinette Rychner et Antoine Volodine. En dégageant les typologies de ces clubs fictionnels, l’imaginaire de la lecture véhiculé, les activités et les valeurs auxquelles la lecture est associée, il s’agit de déterminer ce que signifie, dans cet imaginaire, organiser des collectifs pour prendre soin, tisser du lien et, dans certains cas, organiser une faction armée (physiquement et intellectuellement) contre l’oppression (patriarcale et sexiste).
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(c) Copyright Mathilde Zbaeren 2023
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