Annie Ernaux lectrice ou la genèse d’une écrivaine : d’Emma Bovary à Gustave Flaubert

Auteurs

  • Justine Muller Université Catholique de Louvain

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief18420

Mots-clés :

Annie Ernaux, lecture, Flaubert, Madame Bovary

Résumé

Cet article se propose d’étudier la façon dont la lecture fut un élément essentiel dans la naissance à l’écriture d’Annie Ernaux. Deux formes de lectures différentes façonnent le parcours de l’écrivaine : des livres populaires, destinés à un public féminin, qui favorisent l’évasion et le bovarysme, et des œuvres appartenant à la littérature légitime qui poussent à une herméneutique de soi faisant fi du genre des lecteurs. Ces deux types de lectures seront au départ de son envie d’écrire et alimenteront son activité d’écriture. Aussi est-il possible d’observer la manière dont, après s’être identifiée à Emma Bovary, Ernaux se fait progressivement Flaubert, auteur qu’elle apprécie énormément et qu’elle compte parmi ses influences.

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Biographie de l'auteur

  • Justine Muller, Université Catholique de Louvain

    Justine Muller est actuellement doctorante en littérature française à l’Université catholique de Louvain. Elle réalise une thèse de doctorat sur le rapport à l’autre masculin comme source d’une poétique de soi dans les œuvres de Simone de Beauvoir et Annie Ernaux. Elle s’intéresse plus largement aux écrivaines belges et françaises contemporaines. Elle a notamment publié des articles dans les revues Simone de Beauvoir Studies et Les Lettres romanes.

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Publiée

14-12-2023

Comment citer

Muller, J. (2023) « Annie Ernaux lectrice ou la genèse d’une écrivaine : d’Emma Bovary à Gustave Flaubert », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 17(2), p. 23–36. doi:10.51777/relief18420.