La représentation interculturelle du désastre nucléaire entre appropriation et écart : deux exemples luxembourgeois
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief12382Mots-clés :
écocritique, accident nucléaire, centrale nucléaire, Littérature luxembourgeoiseRésumé
Dans la littérature luxembourgeoise, les centrales nucléaires font partie de l’imaginaire littéraire dès la fin des années 1970. Cet imaginaire est alimenté par l’opposition à deux projets de centrales sur la Moselle et porte la trace, au fil des décennies, des accidents nucléaires qui ont marqué la récente histoire de l’humanité. À partir de ce contexte, la présente contribution cherche dans un premier temps à mettre au jour les multiples liens entre l’écologie et le nucléaire, et corollairement entre les deux champs de recherche qui, dans le cadre des études littéraires et culturelles, en étudient les représentations : l’ecocriticism et le nuclear criticism. En se fondant sur les problématiques communes à ces dernières (temporalité, géographie et subjectivité), l’analyse de deux œuvres littéraires francophones publiées au Luxembourg explore deux manières paraissant diamétralement opposées de décrire la dimension interculturelle de la catastrophe nucléaire, l’une imaginant l’appropriation culturelle construite sur la relocalisation géographique, l’autre mettant en exergue l’écart entre l’événement et sa perception.
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(c) Copyright Sébastian Thiltges 2022
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