Les classiques français (re)traduits dans la « Biblioteca Romantica » (1930-1942) et le cas emblématique de Madame Bovary
DOI :
https://doi.org/10.51777/relief10905Mots-clés :
Retraduction, médiateurs culturels, paratextes, stratégies éditoriales, Gustave FlaubertRésumé
Avec la collection « Biblioteca Romantica », dirigée pour le compte de la maison d’édition Mondadori de 1930 à 1938, Giuseppe Antonio Borgese introduit en Italie un nouveau discours éditorial, qui fait de la (re)traduction le pilier et l’enjeu principal du projet. La postface que Borgese signe pour le premier volume, La Chartreuse de Parme traduite par Ferdinando Martini, devient un véritable document programmatique, dans lequel il manifeste pleinement sa profonde sensibilité traductologique et propose une réflexion intéressante sur les rapports culturels entre France et Italie au début du XXe siècle. C’est l’importance accordée au traducteur qui fait de la « Biblioteca Romantica » un cas unique sur la scène éditoriale italienne de l’époque : l’épineuse aventure qui se joue autour de la traduction de Flaubert est ici présenté comme cas emblématique de cette nouvelle conscience traductologique.
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(c) Copyright Letizia Carbutto 2021
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