De la distanciation à l’adhésion ? Ironie et empathie chez Olivia Rosenthal

Auteurs

  • Frédéric Martin-Achard Université Jean Monnet Saint-Étienne

DOI :

https://doi.org/10.51777/relief13494

Mots-clés :

Olivia Rosenthal, ironie, littérature française contemporaine, empathie, identification, projection, distanciation, dispositif, parodie

Résumé

Cet article se fonde sur l’hypothèse selon laquelle l’œuvre narrative d’Olivia Rosenthal suit une évolution qui va de l’ironie à l’empathie. Plus qu’une tension, il y aurait une dynamique évolutive de l’œuvre, à partir de récits marqués par différents procédés de distanciation et de rupture de toute forme d’illusion référentielle, tels que l’ironie et la parodie, jusqu’à une tendance à favoriser les mécanismes d’adhésion, d’empathie ou d’identification dans les œuvres plus récentes. Or, cette évolution correspond, mutatis mutandis, à celle de la prose narrative et des études littéraires françaises lors des dernières décennies, d’une hégémonie à un déclin de l’ironie comme valeur esthétique dominante.

Biographie de l'auteur

Frédéric Martin-Achard, Université Jean Monnet Saint-Étienne

Frédéric Martin-Achard est maître de conférences en stylistique et littérature des xxe et xxie siècles à l’Université Jean Monnet Saint-Étienne. Ses travaux portent sur la représentation littéraire de l’intériorité, le personnage romanesque, les imaginaires langagiers et les formes contemporaines de l’ironie. Il a publié Voix intimes, voix sociales. Usages du monologue romanesque aujourd’hui (2017), co-dirigé Retrait, effacement, disparition dans les arts et la littérature d’aujourd’hui (2022), « Statut du personnage dans la fiction contemporaine », Revue critique de fixxion française contemporaine, n° 23 (2021) et « (In)actualité de l’ironie dans la prose d’expression française (2010-2020) », Carnets, n° 23 (2022).

Téléchargements

Publiée

19-12-2022

Comment citer

Martin-Achard, F. (2022) « De la distanciation à l’adhésion ? Ironie et empathie chez Olivia Rosenthal », RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 16(2), p. 18–34. doi: 10.51777/relief13494.